Selon les organisations Pulse of the Fashion Industry 2017, « la mode est la deuxième industrie la plus polluante du monde ».

Pour ce secteur industriel, qui occupe une place majeure dans le monde et particulièrement en France (154 milliards d’euros de chiffres d’affaires, 36 milliards à l’exportation, 36 milliards de valeur ajoutée, 617 000 emplois), il est urgent de changer pour revenir pourquoi pas en arrière. Cette consommation est considérée comme lourde dans notre société.

Les scandales liés aux conditions de fabrication sont mis en lumière, tout comme les ultras pollueurs, les prises de conscience de l’opinion publique, les renouvellements excessifs des collections, la baisse inconsidérée de la qualité, se sont ajoutés à la baisse du pouvoir d’achat. Pour exemple, 25% des produits employés dans l’industrie textile sont toxiques et seulement 20% des vêtements collectés sont « recyclés ». Mais allons savoir ce qu’il se cache derrière le mot recyclé…

La solution est sûrement de déconstruire l’industrie du textile, comme beaucoup d’autres, pour favoriser les boucles courtes afin d’éliminer les dégâts sociaux et environnementaux de l’économie linéaire.

 

Le WEF écrit « En suivant cette approche de l’économie circulaire avancée, nous devons nous éloigner des activités qui dévalorisent la matière, comme le recyclage, et investir plutôt dans les activités qui la préservent, soit la réutilisation et la remise en état. Ces deux éléments sont particulièrement importants puisqu’ils créent beaucoup plus d’emplois sûrs. » Ce qui reflète bien que la véritable économie circulaire requiert un véritable changement de modèle autant pour les marques que pour les consommateurs.

 

Les avantages de la seconde main

Aux yeux de la société, il est urgent d’agir pour l’environnement. À la vitesse à laquelle défilent les envies des consommateurs, les marques doivent se reconstruire. La population n’hésite plus à aller rechercher de belles pièces (initialement coûteuse de par leur qualité) sur des sites de seconde main (Vinted, LeBonCoin…). Déjà une belle leçon que l’on donne aux marques !

Regrettable, mais avec un bel avenir devant lui, la location de vêtements se développe. Elle permet, en plus de shopper à prix réduits, de changer souvent de garde-robe tout en faisant durer, ce qui atténue l’empreinte écologique et limite les déchets envahissants qui sont une belle image du gâchis.

 

En France, 88 millions de jeans sont vendus chaque année pour une population de 66 millions ! Cela ne vous interpelle pas ?Le total des ventes en France est de 700 000 tonnes !

 

Petit Ours Blanc a choisi de se baser sur le meilleur rendement d’utilisation de la matière sans faire appel à une production supplémentaire.

En s’assurant de sélectionner des habits de marques qualitatives, dites premium, chaque article s’inscrit dans le temps en partageant de jolis moments chez plusieurs familles. Chaque famille, c’est un article de moins nécessaire à la production. Autrement dit, si un article passe entre les mains de 3 familles, ce sont 3 articles de moins fabriqués.